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Mētriena, derrière le kolkhoze

Mētriena, derrière le kolkhoze
 

L’épicerie la plus proche de  la ferme est à Metriena, 8 kilomètres, une demi heure en vélo. Aujourd’hui le ciel affiche un gris laiteux qui n’arrange pas Metriena. Un étranger avec appareil photo n’a sans nul doute rien à faire à Metriena. Je ne vous jouerai pas le coup de l’émerveillement malgré tout devant Metriena, n’en déplaise aux lecteurs du baladographe résidant a Metriena, le village a mauvaise mine.

 
Mētriena, derrière le kolkhoze
Mētriena, derrière le kolkhoze
Mētriena, derrière le kolkhoze
 

Si je suis allé a Metriena ce n’est pas pour l’épicerie, je voulais gouter l’exotisme du Kolkhoze abandonné qu’on m’avait décrit: les blocs décrépis sur trois niveaux déposés sur un champ sans valeur, l’usine de rouille, le parfum de l’exode, le chômage ? Je suis allé stalker du déclin rural post soviétique et c’est ce que mon appareil a trouvé, parce qu’il y en a.

 
Mētriena, derrière le kolkhoze
Mētriena, derrière le kolkhoze
Mētriena, derrière le kolkhoze
 

Pourtant dans le jardin bien tenu d’une de ces maisons toutes identiques de Metriena il y avait une petite fête et des gens qui se foutaient du ciel. Tous les ans a Metriena on tombe amoureux, on a des enfants et la vie défie l’Histoire. Le travail du photographe c’est d’être patient, de comprendre et de capter avec justesse et responsabilité la vie dans son contexte, pas d’illustrer ses préjugés en deux heures chrono. Excuse moi Metriena. 

 

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