Rīga, qui va là?
En juillet j’aurai été deux fois à l’aéroport de Riga. C’est que cette ville là a eu le parfum des retrouvailles, des vacances dans les vacances, du switch. Depuis que je suis parti c’est la première fois que je recevais de la visite des pilliers de ma vie prénomade. Pour quelques jours, le voyage prend des airs de film d’Inaritu, plusieurs histoires coïncident. Le bourlingueur solitaire redevient l’ami, le menuisier à la ferme, le frère, le fils, le cousin, faut suivre.
Et en même temps avec ceux là j’ai mes habitudes, j’ai vu l’épisode d’avant et je compte jouer dans le prochain, on connait par coeur les recettes pour se causer et rigoler. C’est un ravitaillement. La proximité de mes lointains proches fait partie des beaux endroits que j’aurai trouvé sur ma route.
Le dernier jour des vacances, quand leur bus disparait dans le lointain d’une avenue, j’entends quelque part une voix qui demande: pourquoi faut-il toujours que mes choix m’éloignent de ces gens là? Mais quand je rallume le baladographe dont je ne sais pas bien jouer en groupe, les réponses se remettent à affluer alors que je replonge vers les mystères de l’Est.